Europabildung im Lateinunterricht?

Abstract

Die Europäische Union betont die Bedeutung kultureller Bildung für die Entwicklung einer europäischen Identität. Vor diesem Hintergrund stellt sich die Frage, ob der schulische Lateinunterricht – aufgrund seines engen Bezugs zum europäischen Kultur- und Bildungserbe – einen Einfluss auf europabezogene Einstellungen junger Menschen ausübt. <br/> Die Dissertation untersucht, ob und in welchem Umfang Studierende mit und ohne Lateinunterricht unterschiedliche Einstellungen zu Europa entwickeln. Im Rahmen des Trinationalen Graduiertenkollegs „Gründungsmythen Europas in Literatur, Kunst und Musik“ wurde dazu eine empirische Vergleichsstudie an den Universitäten Bonn, Paris und Florenz durchgeführt. Untersucht wurden insgesamt 331 Studierende (232 Bonn, 59 Frankreich, 40 Italien) mittels standardisierter Fragebögen per Web-Survey. <br/> Neben dem Begriffsverständnis von Europa und Einstellungen zu kulturellen, geographischen, sprachlichen, historischen, politischen und sozialen Dimensionen europäischer Identität erfasste die Studie, wie die Studierenden selbst den Beitrag des Lateinunterrichts dazu einschätzen. Die Ergebnisse zeigen, dass Studierende mit Lateinunterricht nur in wenigen Einzelaspekten zum kulturellen und sprachlichen Verständnis Europas signifikant unterschiedliche Einstellungen aufweisen. In den übrigen Dimensionen konnten hingegen keine systematischen Unterschiede zwischen Ländern oder Gruppen festgestellt werden. <br/> Die Studie leistet einen Beitrag zur Diskussion über den Stellenwert des Lateinunterrichts im Kontext von Europabildung und zeigt sowohl sein Bildungspotenzial als auch die Grenzen seines Einflusses im Vergleich zu anderen Faktoren schulischer und gesellschaftlicher Sozialisation auf.

<strong>Éducation à l'Europe dans l'enseignement du latin? : Attitudes des étudiants envers l'Europe avec et sans cours de latin dans une comparaison trinationale (Bonn, Paris, Florence)</strong> <br/>

L'Union européenne souligne l'importance de l'éducation culturelle pour le développement d'une identité européenne. Dans ce contexte, la question se pose de savoir si l'enseignement du latin à l'école, en raison de son lien étroit avec le patrimoine culturel et éducatif européen, a une influence sur les attitudes des jeunes envers l'Europe.<br/> La thèse examine donc si et dans quelle mesure les étudiants ayant suivi ou non des cours de latin développent des attitudes différentes envers l'Europe. Dans le cadre du programme trinational de formation doctorale « Mythes fondateurs de l'Europe dans la littérature, l'art et la musique », une étude comparative empirique a été menée à cet effet dans les universités de Bonn, Paris et Florence. Au total, 331 étudiants (232 à Bonn, 59 en France, 40 en Italie) ont été analysés à l'aide de questionnaires standardisés via une enquête en ligne. <br/> Outre la compréhension du concept d'Europe et les attitudes envers les dimensions culturelles, géographiques, linguistiques, historiques, politiques et sociales de l'identité européenne, l'étude a également évalué la manière dont les étudiants eux-mêmes évaluent la contribution de l'enseignement du latin à cet égard. <br/> Les résultats montrent que les étudiants ayant suivi des cours de latin ne présentent des attitudes significativement différentes que sur quelques aspects particuliers de la compréhension culturelle et des langues en Europe. Dans les autres dimensions, en revanche, aucune différence systématique n'a pu être constatée entre les pays ou les groupes. L'étude contribue ainsi au débat sur la valeur de l'enseignement du latin dans le contexte de l'éducation à l'Europe et met en évidence à la fois son potentiel éducatif et les limites de son impact par rapport à d'autres facteurs de socialisation scolaire et sociale.